25/03/2014
LE KOTO
Le koto est un instrument de musique à cordes pincées utilisé en musique japonaise traditionnelle, notamment dans le kabuki et le bunraku. Originaire de Chine (gŭzhēng), il fut introduit au Japon entre le VIIe siècle et le VIIIe siècle. Il est traditionnellement fabriqué en bois de paulownia évidé, avec les hauts chevalets amovibles, en ivoire. Le son ressemble à celui de la harpe. Le koto mesure environ 1,80m c'est une longue cithare possédant 13 cordes.
Cliquer sur les images pour agrandir
On trouve également des koto avec davantage de cordes : jūshichigen (17 cordes) ; nijūgen (20 mais 21 cordes) nijūgogen (25 cordes) ; sanjūgen (30 cordes) ; sanjūnigen (32 cordes).
Les trois interprètes suivants sont à l'origine :
Kengyo Yatsuhashi (1614-1685); Michio Miyagi (1894-1956, ) et Fumiko Yonekawa (née en 1895 et qui avait, en 1983, 185 000 heures de pratique ; elle décéda en 1995).
Michio Miyagi, un génie du koto, fut un musicien et compositeur de koto japonais né en 1894 et mort en 1956, dans un accident de train à l'âge de 62 ans. Il explorera la musique de l'Ouest et publia plus de 500 compositions. Il inventa le jyûshichigen (koto à 17 cordes). Il est connu pour son œuvre Haru no umi (« La mer du printemps », pour koto et shakuhachi).
Il existait aussi le hachijūgen (80 cordes) créé par Miyagi, mais il n'a jamais existé qu'un seul exemplaire de cet instrument et personne ne le joue aujourd'hui.
Plusieurs artistes l'ont adapté en une musique plus contemporaine.
24/03/2014
ROBERTO MARTUCCI
Roberto Martucci commence l'Aïkido en 1975 à 14 ans avec Elena Gabrielli et Hiroshi Tada shihan. 1°Dan en 1980, il suit également Nobuyoshi Tamura Shihan.
A partir de 1993, il suit l'enseignement de Christian Tissier Shihan.
Il obtient son 3°Dan en 1993 et le 4°Dan en 1999. Sa recherche le mène à suivre Seishiro Endo Shihan.
Endo Senseï lui reconnaît le 5°Dan Aïkikaï. En 2010, il est 6°Dan.
Roberto Martucci enseigne à Rome au " Aikido Kashin Rome ". Il enseigne également dans des stages en Italie et en Europe.
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23/03/2014
CONTES ET RECITS DES ARTS MARTIAUX (Albin Michel 1981) #11
Le coeur de saule
Le médecin Shirobei Akayama était parti en Chine pour étudier la médecine, l'acupuncture et quelques prises de Shuai-Chiao, la lutte chinoise.
De retour au Japon, il s'installe près de Nagasaki et se met à enseigner ce qu'il avait appris. Pour lutter contre la maladie, il emploie de puissants remèdes. Dans sa pratique de la lutte, il utilise beaucoup de force. Mais devant une maladie délicate ou trop forte, ses remèdes sont sans effets. Contre un adversaire trop puissant, ses techniques restent inefficaces. Un à un ses élèves l'abandonnent. Shirobei, découragé, remet en question les principes de sa méthode. Pour y voir plus clair, il décide de se retirer dans un petit temple et de s'imposer une méditation de cent jours.
Pendant ces heures de méditations, il bute contre la même question, sans pouvoir y répondre : "opposer la force à la force n'est pas une solution car la force est battue par une force plus forte. Alors comment faire ?"
Or, un matin, dans le jardin du temple où il se promène alors qu'il neige, il reçoit enfin la réponse tant attendue : après avoir entendu les craquements d'une branche de cerisier qui cassa net sous le poids de la neige, il aperçoit un saule au bord de la rivière. Les branches souples du saule ployent sous la neige jusqu'à ce qu'elles se libèrent de leur fardeau. Elles reprennent alors leur place intactes.
Cette vision illumine Shirobei. Il redécouvre les grands principes du Tao. Les sentences de Lao-Tseu lui reviennent en tête :
Qui se plie sera redressé
Qui s'incline restera entier
Rien n'est plus souple que l'eau
Mais pour vaincre le dur et le rigide
rien ne le surpasse
La rigidité conduit à la mort
La souplesse conduit à la vie
Le médecin de Nagaski réforme complètement son enseignement qui prend alors le nom de Yoshinryu, l'école du coeur de saule, l'art de la souplesse, qu'il apprendra à de nombreux élèves.
22/03/2014
ALAIN TENDRON
Né en 1962, Alain Tendron débute l’Aïkido en 1977, sous la direction de Guy Lorenzi. De 1984 à 1985, il suit Michel Hamon au Dojo de la Banque de France. Il passe son Shôdan le 27 mai 1984. Ce n’est qu’en août 1985 qu’il rencontre Bernard Palmier et prend la décision de suivre son enseignement dès septembre de la même année. Grâce à lui, il fait la connaissance de Christian Tissier, puis de Yamaguchi Senseï, qui lui décernera les grades de Nidan en 1988 et Sandan en 1989. En 1994, il passe le 4e Dan, en 1995, le BE. Il reprend la direction du dojo Aïkikaï Péreire en septembre 1985. Il enseigne également dès 1993 au Shoshin-Kan Dojo et dès 1994 au COLEG de Vauréal. Professionnel d’Aïkido depuis 1995, il entre au Collège technique national en septembre 1997. Il quitte la région parisienne en 1998 et s’installe à Montpellier où il dirige les cours à l’Aïkido Montpellier. En 1995, il développe le concept Ren Wa Kai, regroupant un certain nombre d’enseignants et de pratiquants qui partagent la même vision de la pratique. Il démissionne du Collège technique national en juin 2001. Aujourd’hui, il continue avec autant de passion à enseigner ce qu’il considère comme un mode d’apprentissage permanent de la vie. En Janvier 2005, Yasuno Senseï le propose au grade de 5e Dan Aïkikaï de Tokyo. Il obtient son 6e Dan de l’Aïkikaï de Tokyo en janvier 2013.
Biographie tirée du site http://www.renwakai.org
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21/03/2014
LES 47 RÔNIN
47 RÔNIN
La plus poignante de toutes les histoires qui nous sont parvenues est sans doute celle qui vit tomber dans le gouffre de la mort 47 fidèles serviteurs le 14 décembre 1702. Quarante-sept ombres se faufilent à travers les rues sombres d'Edo. La neige qui tombe lentement ne semble pas les déranger. Ils ont l'air calme, presque zen, mais dans leur cœur brûle la flamme de la vengeance. Le rassemblement se fait, ils sont prêts à faire ce qu'ils ont prévu depuis 2 ans : " Banzaï !!! " Le cri d'assaut déchire le silence... L'attaque vient de commencer.
Les quarante-sept rônin venaient d'entrer dans l'histoire. Cette histoire commence au tout début du XVIIIe siècle. Depuis 1603, le Japon est sous la domination politique et militaire des Tokugawa au titre de shogun. L'empereur, Fils du Ciel, n'a plus qu'un pouvoir religieux symbolique. Le shogun de l'époque est Tokugawa Tsunayoshi. L'empereur vient d'envoyer à Edo, auprès de lui, trois ambassadeurs afin qu'ils parlent en son nom. Afin de les recevoir comme ils le méritent, étant donné leur rang, on confia les préparatifs à deux grands seigneurs de l'époque. L'un d'eux était Asano Naganori, un très riche seigneur, à qui fut confiée la direction de la cérémonie. Il déclina l'offre en arguant son ignorance en matière d'étiquette de la cour. Après plusieurs pressions de la part des autres seigneurs, il accepta à la condition d'être aidé du maître de cérémonie officiel, Kira Yoshihisa. La coutume voulait que l'on offre un cadeau à un fonctionnaire lorsqu'on lui demandait un service. On conseilla donc à Asano de ne pas être avare envers le vieux courtisan. Mais Asano avait été élevé dans le principe droit du Confucianisme et refusait de donner à un fonctionnaire de l'État plus de cadeaux que son rang n'en méritait. C'était, selon lui, le devoir de Kira de lui donner les informations nécessaires. Malheureusement, Asano ne connaissait pas les usages d'Edo, ni la mentalité corrompue des grands de l'époque. Il ne donna qu'un présent symbolique à Kira. Celui-ci le prit très mal et se rendit indisponible pour Asano. Lorsque les ambassadeurs arrivèrent à Edo, Asano réussit à se débrouiller pour ne pas perdre la face. Mais vint le moment où il fallut qu'il fasse acte de présence devant les ambassadeurs. Il trouva Kira et lui demanda ce qu'il devait faire. Celui-ci lui répondit : "- Vous auriez dû vous occuper de cela avant. Maintenant, je n'ai plus le temps". Il murmura en plus, ce qui fut la goutte qui déborda du vase: "- Une bonne médecine est toujours amère". Asano n'en revenait pas ! Kira venait de l'insulter en public ! Fou de rage, il dégaina son wakisashi et donna, semble-t-il, un coup si subtil que Kira ne le sentit même pas et le hakama de ce dernier tomba sur le sol.
Kira cria pour qu'on vienne à son aide. Un autre coup de sabre lui fendit la bouche ouverte et des flots de sang vinrent étouffer son appel. On maîtrisa Asano et on informa le shogun de la situation. Tirer la lame dans le palais du shogun était en soi un acte grave.
Répandre le sang l'était plus encore. Asano fut " invité " par le shogun à se faire seppuku au coucher du soleil. Ses terres furent confisquées et ses vassaux dispersés... ou presque. Des 200 vassaux d'Asano, 47 décidèrent de rester fidèles à leur maître et de le venger de l'affront que lui avait fait Kira, ce qui était leur devoir le plus sacré. Pour cela, ils résolurent de se faire oublier pendant 2 années, années pendant lesquelles ils furent la honte des guerriers : certains se convertirent au lucre, d'autres devenaient alcooliques, certains même faisant la manche se faisaient rouer de coups par les plus déçus et colériques des samouraïs. En fait, ils préparaient leur vengeance sous le couvert de la honte. À leur tête, le doyen des samouraïs d'Asano, Oishi Kuranosuke organisa et orchestra une vengeance soigneusement préparée tout en se cachant sous un masque de fêtard sans honneur. En grand secret, ils se firent fabriquer des armes et des armures spécialement pour l'occasion.
Alors que presque tout le monde les avait oubliés, ils surgirent devant la maison de Kira à Edo et passèrent à l'attaque en vrais samouraïs : le sabre à la main et la rage au cœur. Les voisins de Kira furent réveillés par l'attaque, mais personne ne s'en mêla : ils savaient ce qui se passait et c'était une affaire d'honneur.
Les serviteurs de Kira furent presque tous massacrés, samouraïs de garde comme domestiques. Les rônin cherchèrent Kira partout dans sa maison avant de le trouver caché sous une pile de vêtements sales.
Ils sommèrent Kira de se faire seppuku comme un homme d'honneur. Devant le refus de ce dernier, Oishi le décapita.
Les 46 rônin restants (l'un d'eux était mort durant la bataille) allèrent déposer la tête de Kira sur la tombe d'Asano pour lui rendre hommage. Leur maître était vengé. Ensuite, ils se constituèrent prisonniers et se rendirent aux autorités d'Edo. Leur acte fut admiré de tous et le peuple d'Edo les considéra comme des héros. Même le shogun admira leur courage. Le conseil shogunal se demanda ce qu'il allait faire d'eux. On ne pouvait les condamner à mort comme des chiens, car ils avaient fait ce qu'on leur avait enseigné depuis l'enfance. On ne pouvait les laisser libres, car cela pourrait entraîner d'autres cas de vengeance.
La décision tomba le 1er février 1703. Ils avaient vécu en samouraïs, ils allaient mourir comme tels dans la dignité et l'honneur. Ils reçurent l'ordre de se faire seppuku, geste qu'ils étaient tous prêts à faire depuis le début. Leur suicide fut exemplaire. Seul le plus jeune fut épargné (16 ans) et reçu l'ordre d'honorer et de s'occuper toute sa vie de la tombe de ses frères d'arme. Encore de nos jours, l'histoire des quarante-sept rônin frappe l'imagination du peuple nippon. Bien que leur acte dénote un profond romantisme, il n'en reste pas moins qu'ils sont les représentants d'un trait culturel et d'un code d'honneur unique. On peut encore admirer leur tombe au temple Sengaku-ji à Tokyo. Leur acte a été fait dans la plus pure tradition du bushido : le dévouement le plus total envers son seigneur et maître. L'adage dit: "Tu ne vivras pas sous le même ciel, ni ne foulera le même sol que l'ennemi de ton père ou de ton seigneur" (Confucius). Cet adage, dans le cas des 47 rônin, fut respecté à la lettre...
Tombes des 47 rōnin au temple Sengakuji.
histoire tirée du site : gctm.free.fr
Beaucoup plus d'informations sur cette histoire sur ce lien
en cliquant sur l'image ci-dessous
20/03/2014
JEAN-FRANCOIS PERRIN
Beaucoup de hauts gradés actuels ont connu Jean-François Perrin lors de leurs séjours au Japon .
Jean-François PERRIN débute l’Aïkido en 1969 à Tokyo où il séjournera 25 ans (du 20 septembre 1969 au 22 décembre 1994). Il a eu l'occasion durant cette période d'étudier auprès de Maître Seigo YAMAGUCHI ainsi qu'auprès d'autres Maîtres réputés comme Michio HIKISUTCHI ou Morihiro SAITO. Il obtint son 6ème DAN de Maître Seigo YAMAGUCHI le 12 Janvier 1992 à l'AÏKIKAÏ. Il s'installe à Antananarivo en janvier 1995. Il accepte de donner un enseignement dans une association (FFA - Fikambanana ho amin'ny Fivelaran'ny AIKIDO) au Dojo de l'ESCA-Antanimena pendant 5 ans. En 2000, il part à Antsiranana et crée avec l'aide d'amis une nouvelle section d’Aïkido qui compte aujourd'hui plus de 122 membres.
Il décède à Saint-Raphaël le dimanche 30 mars 2008.
BIOGRAPHIE tirée du site aïkidomadagascar
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19/03/2014
BRUNO ZANOTTI
Originaire de Cambrai, Bruno Zanotti commence l'Aïkido en 1974, à 14 ans. Son professeur formé au style de Mochizuki Senseï du Yoseikan budo suivit par la suite Tamura Senseï et sa méthode nationale. Ayant l'opportunité d'avoir des stages financés par son club, il suit Christian Tissier, Mariano Aristin, Paul Muller... Sa rencontre avec Christian Tissier a été déterminante : très vite, il suit tous ses stages à Vincennes. Voulant devenir comme lui, il décide de partir au Japon, à 19 ans en avril 1980.
Sur place, il a la chance de rencontrer Jean François Perrin, un des tous premiers français étudiant l'Aïkido au Japon au HOMBU DOJO,(comme Alain Guerrier, Lilou Nadenicek, Christian Tissier, Frank Noël, Gérard Sachs). JF Perrin, proche de Yamaguchi Senseï, le soutient, le conseille, le guide et lui explique ce qu'il ne pouvait voir dans l'Aïkido de Maître Yamaguchi.
Il se marie à une Japonaise, ouvre un restaurant français à Tokyo.
Il travaille avec tous les Maîtres de l'Aïkikai mais tout particulièrement avec Yamaguchi Senseï. Après la mort de son maître et le départ de son ami Jean François Perrin à Madagascar, il décide de rentrer en France après 17 ans de pratique au Japon et le grade de 4° Dan .
Arrivé en France en Avril 1997, il retourne dans sa région natale. Il y est aidé et soutenu entre autres par Christian Tissier, Frank Noël, qui eux aussi ont étudié longtemps avec Yamaguchi Senseï. Aujourd'hui, 6° Dan Aikikai, il fait partie du collège technique de la FFAAA et il enseigne dans les clubs de Valenciennes, Wasquehal, Cambrai et Mons. Il anime de nombreux stages dont annuellement un stage d'été à Berck (Pas-de-Calais).
Bruno Zanotti. Valencia juillet 2007
Bruno Zanotti
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18/03/2014
REISHIKI / SON UTILISATION AUX EXAMENS DE GRADES DAN.
SOUS LA FORME PDF (SUR LE LIEN)
OU TEXTE CI-DESSOUS
COORDINATION TECHNIQUE
ENTRE
LA F.F.A.A.A. & LA F.F.A.B.
REISHIKI /
SON UTILISATION
AUX EXAMENS DE GRADES DAN
RESPONSABLES :
FFAAA FFAB
Franck NOËL Malcom T. SHEWAN
Bernard PALMIER Toshiro SUGA
Christian TISSIER René TROGNON
Le sens de l'étiquette lors du déroulement des examens
Reishiki est un mot japonais que nous traduisons généralement par le mot "étiquette" tout simplement. Et, pour une fois, la simplicité de la traduction est de bon aloi. Reishiki est composé de deux caractères : Rei qui signifie salut, salutation, courtoisie, étiquette ; et shiki qui signifie cérémonial, formalité, rite, règle de l'art, officiel.
Le caractère Rei lui-même est composé de deux radicaux- shimeesuhen d'une part, et Yutaka. Shimesu signifie "montrer ou mettre en évidence" et Utaka "richesse". Ensemble, on peut dire que le caractère Rei signifie "mettre en évidence sa richesse intérieure". Comme c'est si souvent le cas avec la langue japonaise, d'autres expressions existent et sont employées pour exprimer l'étiquette- Reigi, Reigi-Saho, Rei-ho, Rei-jo, Rei-san, Reisetsu, Gi-rei, etc.… Mais c'est le mot Reishiki qui est le plus couramment utilisé en Occident et qui, globalement, exprime le mieux l'étiquette du Budo qui nous concerne ici.
Ce n'est pas le sujet ici de présenter une définition exhaustive du sens de l'étiquette (Reishiki). Il suffit de dire qu'il constitue un aspect technique et éducatif aussi important pour l'évolution du pratiquant que n'importe quelle autre base technique qu'il est appelé à étudier en Aïkido (ou en tout autre Budo). Dépourvu du concept de Reishiki, les Budo ne sont que des méthodes violentes de combat. La maîtrise de Reishiki est donc une manifestation du plus haut niveau de maîtrise de la discipline. Par ailleurs, Reishiki est peut-être le premier résultat concret que le pratiquant est susceptible de laisser transparaître dans la vie de tous les jours, c'est à dire en dehors du tatami, car en effet, il aura certainement plus l'occasion de faire usage du Reishiki quotidiennement que de ses techniques de combat.
Pour définir une étiquette pour tous les examens de grades, de Brevet d’État ou autre, sans parler d'une base pratique de son utilisation dans les Dojo (lieu où l’on pratique la voie) lors des entraînements quotidiens, il faudrait distinguer plusieurs situations. De même, il doit être clair que le Reishiki n'est pas quelque chose de figé, une sorte de rituel immuable, dont il suffit de suivre la formule pour bien le faire. Il est "vivant" et aucune exécution "machinale" ne saurait remplacer la véritable compréhension du sens profond de Rei.
Il s'agit plutôt d'un langage sans parole dont l'exécution correcte, dictée par une
perception juste des circonstances, permet au pratiquant d'exprimer une attitude, un sens et une compréhension, souple et hautement nuancée, de lui-même et de sa place dans le "maintenant".
On ne peut pas non plus en faire "une tablette de pierre", où est gravé un Reishiki immuable et obligatoire (un danger, toujours présent, qui guette toute idée couchée par écrit !).
Il faudrait plutôt définir les "grandes lignes" à respecter et proposer, d'une manière générale, mais néanmoins correcte et convenable, le déroulement du Reishiki au cours des examens.
Le Reishiki fait partie du premier critère "Connaissance Formelle des Techniques".
Les éléments observables doivent être le reflet d'un état d'esprit harmonisé aux principes de l’Aïkido {modestie, absence d'agressivité, de l'orgueil, être sans ostentation (shinobu), et ainsi de suite}. Pendant le passage de grade, le respect de Uke (Aite) et la concentration font partie du Reishiki.
Il est à noter que dans un dojo, le kamiza (mur d’honneur) constitue le point de référence autour duquel tout est orienté. Ceci est une considération primordiale et déterminante pour toutes les questions qui touchent au Reishiki.
Les différentes situations que l'on rencontre lors des examens sont :
a) Le candidat vis-à-vis de lui-même ;
b) Le candidat vis-à-vis de son partenaire ;
c) Le candidat vis-à-vis du jury d'examen ;
d) Le jury d'examen vis-à-vis du candidat ;
e) Le jury vis-à-vis de lui-même.
A) LE CANDIDAT VIS-A-VIS DE LUI-MÊME
Lors des examens, le candidat doit être en mesure de démontrer sa propre compréhension de la notion d'étiquette, par l'assurance qu'il dégage de son exécution du Reishiki dans toutes les situations. C'est-à-dire, au travers de sa perception et évaluation correcte de la situation, il sait ce qu'il doit faire, comment il doit le faire, et à quel moment, sans être dirigé ou repris par une intervention de jury. Il ne doit pas non plus avoir besoin de recourir à l'aide quelconque d'autrui (son partenaire, d'autres candidats, etc…) pour être rassuré sur son exécution de Reishiki. Le candidat assume la responsabilité de lui-même, en coordination avec la situation globale de l'examen, il se prend en charge lui-même dans le "maintenant".
Tenue vestimentaire : Keikogi (vêtement de pratique) et Hakama en bon état et propre. Zori compatibles avec la pratique d'un budo.
Montée sur les Tatamis (à titre d'exemple) :
Le candidat montera sur le tatami, tenant dans la main droite les armes (bokken, tanto, jo) nécessaires (selon le niveau de son passage), des façons suivantes :
SOIT
- Il enlève ses zori face au tatami, monte, se retourne, pose un genou à terre et retourne ses
zori ; ensuite il se tourne vers le Kamiza et le salue, en Tachi-rei (salut debout);
SOIT
- Il enlève ses zori dos au tatami, monte, se retourne pour Tachi-rei face au Kamiza.
SOIT
- Il enlève ses zori face au tatami, monte, pose un genou à terre et retourne ses zori ; ensuite il se tourne vers le Kamiza et le salue en Za-rei (salut assis à genoux)(salut en seiza).
SOIT
- Il enlève ses zori dos au tatami, monte, se retourne, se met en seiza pour faire Za-rei face au Kamiza ; Ensuite le candidat prendra sa place en seiza parmi les autres candidats en ligne, soit au Shimoza (coté opposé au mur d’honneur), soit au Shimoseki (« petit coté »soit le coté gauche du dojo quand on est placé face au mur d’honneur). Ses armes seront disposées à sa droite.
La ligne (seiretsu) des candidats doit être établie par rapport au bord du tatami de façon à laisser derrière un espace suffisant pour le passage aisé des candidats prenant leur place.
Il est à noter que pendant le passage, tous les candidats en attente doivent garder une posture droite, si possible en position de seiza, sinon en position dite "agura" (en tailleur).
A la fin de l'examen, le candidat exécutera le même processus inversé pour quitter le tatami.
B) LE CANDIDAT VIS-A-VIS DE SON PARTENAIRE
C) Le CANDIDAT VIS-A-VIS DU JURY D'EXAMEN
Lorsque le candidat à examiner (Tori) sera appelé par le jury, il se lèvera, ses armes dans la main droite, et prendra place en seiza, face au jury et au kamiza, sur les marques indiquant la distance de 5 mètres du centre de la zone de tatami réservée à l'examen de son groupe (c'est-à-dire Tori et Uke (celui qui reçoit la technique) (Aite) sont séparés de 10 mètres l'un et l'autre). Il placera ses armes par ordre de taille (sans pointe, ni tranchant en direction du Kamiza) derrière lui et il attendra son adversaire (Uke/Aite). Uke (Aite) en fera de même (en face).
Il est à noter que Tori débutera son examen avec Uke (Aite) choisi, et quels que soient les changements d'Uke (Aite) entre-temps, Tori débutera Buki waza et travail aux armes avec son Uke (Aite) initial et clôturera (lors du Reishiki final) l'examen avec lui.
Les deux candidats s'avancent, soit en shikko (marche à genoux) soit en se mettant debout, jusqu'à la marque les séparant de 6 mètres.
Les candidats se tournent ensemble vers le jury, et lui, sollicite le salut. Ensuite, se retournent face à face et se saluent.
L'interrogation commencera à ce moment.
Durant l'interrogation le candidat continuera à faire le mouvement demandé par le jury jusqu'à ce que ce dernier lui en demande un autre.
Lorsque le jury demande un changement de Uke (Aite) au cours de l'examen, les candidats s'arrêteront et se salueront à une distance convenable. Uke (Aite) se mettra dans la position de Tori pour saluer (si Tori est en seiza, Uke (Aite) se mettra en seiza ; si Tori est debout, Uke (Aite) se mettra debout etc…). Le salut à ce moment sera dépouillé, succinct, mais correct. L'Uke (Aite) qui a ouvert l'interrogation avec Tori se mettra en seiza devant ses armes à la marque de 10 mètres et attendra la suite de son intervention. Le nouvel Uke (Aite) choisi dans la ligne de candidats s'avancera jusqu'à une distance convenable de Tori et le saluera succinctement mais correctement, puis prendra la suite de l'interrogation.
Lorsque la partie de l'examen concernant les techniques à main nue se terminera, Uke (Aite) initial reprendra son travail avec Tori pour Buki Waza (pratique des armes).
TAI BUKI WAZA (à priori 1 à mains nues, 1 avec une arme)
Note concernant le concept de Ri-ai (système qui compose et organise l’aïki)
En Aïkido, le concept de Ri-ai existe sous deux formes. Plus habituellement dans le Budo, le terme Ri-ai est employé pour désigner la "logique de construction technique". Il est utilisé ainsi dans le deuxième critère d'examen. En revanche, un deuxième sens, ni très éloigné, ni contradictoire, existe pour les pratiquants d'Aïkido. Ri-ai, dans ce deuxième sens, indique "l'unité fondamentale qui lie toutes les techniques entre elles". Ainsi, un mouvement en Tachi waza (travail debout) est relié par son principe à un mouvement en Ushiro waza (travail arrière), ou en Ken, ou en Tanto, ou en Jo, ou en Atemi (frapper le corps) waza.
Cependant l'introduction d'un élément nouveau (l'arme) demande une légère adaptation dans le Reishiki. Non pas dans son sens profond mais plutôt dans son expression technique. Il faut prendre en considération le fait qu'on ait une arme en main.
TANTO DORI (dori : saisir, élaborer des techniques en saisissant le tanto de uke) :
Aite se munira de son tanto, soit en s'accroupissant le dos droit, soit en posant un genou à terre, soit à partir de la position seiza. Un salut à l'arme n'est pas demandé. Ensuite il s'avancera jusqu'à la marque des 6 mètres. Durant ce temps, Tori se tiendra en attente dans une posture correcte sur la marque de 6 mètres et pourra, si cela s'avère nécessaire, se tourner vers le Shimoza (dos au mur d’honneur) et discrètement arranger son Keikogi. Dans tous les cas, il ne se "baladera" en soufflant comme un boeuf (à l'inverse des moeurs "sportives").
En revanche, il s'agit de savoir qu'un Reishiki bien géré constitue un moyen efficace de rythmer sa prestation. Les deux adversaires se saluent en Tachi-rei, Aite tenant le Tanto en position de Sage-to (position debout du Kendoka, Shinai tenu librement de la main gauche. On utilise aussi plus souvent TEITO), et l'interrogation continue.
En Tanto Dori, le désarmement de l'adversaire est obligatoire. Pour rendre l'arme à Aite, Tori tiendra le Tanto dans le creux de sa main, tranchant vers le haut et la pointe vers lui-même. Aite reprendra l'arme, faisant preuve de contrôle sur lui-même, et sans précipitation, pour rétablir la distance correcte et des conditions d'attaque convenables.
A la fin du travail de Tanto Dori, Tori rendra l'arme à Aite et tous les deux reprendront une distance correcte pour Tachi-rei (succinct). Aite remettra le tanto à sa place.
JO DORI (élaborer des techniques en saisissant le Jo de Uke) :
Aite se munira du Jo soit en s'accroupissant le dos droit, soit en posant un genou à terre, soit à partir de la position seiza. Un salut à l'arme n'est pas demandé. Ensuite il s'avancera jusqu'à la marque des 6 mètres. Durant ce temps, Tori se tiendra en attente correcte sur la marque de 6 mètres. Dans tous les cas, il ne se "baladera" pas en soufflant comme un boeuf (à l'inverse des moeurs "sportives"). Les deux adversaires se saluent en Tachi-rei, Aite tenant le jo dans la main droite, la pointe vers le bas et l'interrogation continue.
En Jo Dori, le désarmement de l'adversaire est obligatoire. Pour rendre l'arme à Aite, Tori tendra le Jo des deux mains. Aite reprendra l'arme, faisant preuve de contrôle sur lui-même, et sans précipitation, pour rétablir la distance correcte et des conditions d'attaque convenables.
A la fin du travail de Jo Dori, Tori rendra l'arme à Aite et tous les deux reprendront une distance correcte pour Tachi-rei (succinct). Aite remettra le Jo à sa place. Dans le cas où le jury souhaiterait interroger le candidat sur le Jo Nage Waza (élaborer des techniques en projetant avec le Jo)- Tori gardera simplement le Jo et Aite pourra saisir l'arme à la main nue pour la poursuite de l'examen. Lors de ce changement, aucun salut (Rei) n'est nécessaire.
Cependant, à la fin de l'interrogation Jo Dori - Jo Nage Waza, Tori rendra l'arme à Aite, Ils feront Tachi-rei (succinct) et Aite remettra l'arme à sa place.
TACHI DORI (élaborer des techniques en saisissant le sabre de Uke) :
Tachi Dori n'est demandé qu'à partir du 3ème Dan. Aite se munira d'un Bokken soit en s'accroupissant le dos droit, soit en posant un genou à terre, soit à partir de la position seiza. Un salut (Tachi-rei) à l'arme est acceptable (mais pas obligatoire) vu le symbolisme attaché au Ken. Ensuite il s'avancera, tenant son arme dans la main droite en Sage-to, jusqu'à la marque des 6 mètres. Durant ce temps, Tori se tiendra en attente correcte sur la marque de 6 mètres. Dans tous les cas, il ne se "baladera" pas en soufflant comme un boeuf (à l'inverse des moeurs "sportives"). Les deux adversaires se saluent en Tachi-rei, Aite (Uchidachi) (le sabre qui frappe) Uke tenant le Bokken toujours en Sage-to dans la main droite. Ensuite il passe le Ken sur le côté gauche ( TAI TO : "
Sabre à la ceinture ". Position debout du Kendoka (style "garde à vous"), l'arme tenue par la main gauche en dessous de la Tsuba, arme au niveau de la ceinture. Il dégaine et il assume son Kamae. L'interrogation continue.
En Tachi Dori, le désarmement de l'adversaire est obligatoire. Pour rendre l'arme à Aite (Uchidachi) Tori tendra le Bokken des deux mains, le tranchant vers le haut et la poignée vers l'adversaire. Aite reprendra l'arme, faisant preuve de contrôle sur lui-même, et sans précipitation, pour rétablir la distance correcte et des conditions d'attaque convenables.
A la fin du travail de Tachi Dori, Tori rendra l'arme à Aite (Uchidachi) et tous les deux reprendront une distance correcte. Aite (Uchidachi) rengainera en Taito et passera le Ken sur le côté droit en Sage-to pour saluer Tori en Tachirei (succinct). Aite (uchidachi) remettra le Bokken à sa place.
Tachi Tai Tachi (un sabre chacun) :
Tachi Tai Tachi n'est demandé qu'à partir du 4ème Dan. Tori (Shidachi) et Aite (Uchidachi) se muniront d'un Bokken soit en s'accroupissant le dos droit, soit en posant un genou à terre, soit à partir de la position seiza. Un salut (Tachirei) à l'arme est acceptable (mais pas obligatoire) vu le symbolisme attaché au Ken. Ensuite ils s'avanceront, tenant leur arme dans la main droite en Sage-to, jusqu'à la marque des 6 mètres. Les deux adversaires se saluent en Tachi-rei, tenant le Bokken toujours en Sage-to dans la main droite. Ensuite ils passent le Ken sur le côté gauche (Tei-to), ils dégainent et ils assument leur Kamae. L'interrogation continue.
Si lors du travail du Tachi il y a un désarmement de l'adversaire, Tori (Shidachi) rendra le Ken à Aite (Uchidachi) selon les critères définis par le Reishiki pour Tachi dori dans la mesure du possible. Aite reprendra l'arme, faisant preuve de contrôle sur lui-même, et sans précipitation, pour rétablir la distance correcte et des conditions d'attaque convenables.
A la fin du travail de Tachi tai Tachi, Tori (Shidachi) et Aite (Uchidachi) reprendront une distance correcte. Ils rengaineront en Tai-to pour se saluer en Tachi-rei (succinct). Ils remettront les armes à leur place.
TANINZU GAKE (attrapé par une multitude de partenaires)
Taninzu Gake aura lieu à la fin des interrogations de Tai Buki Waza. L'Uke (Aite) initial du candidat (Tori) y participera, secondé par un ou plusieurs autres Uke (Aite) choisis parmi les candidats en attente. Les adversaires approcheront du côté Uke (Aite), salueront Tori en Tachi-rei succinctement et commenceront leurs attaques. A la fin du travail, tous les Uke (Aite) se rangeront du côté Uke (Aite) pour saluer Tori en Tachi-rei succinctement. L'Uke (Aite) initial se mettra à sa place en seiza et terminera le Reishiki final avec Tori pour clôturer l'examen.
D) LE JURY D'EXAMEN VIS-A-VIS DES CANDIDATS
E) LE CANDIDAT VIS-A-VIS DE LUI-MÊME
Le Jury conduira l'examen en Keikogi et Hakama.
L'ouverture de la séance d'examen commencera par un salut formel en seiza entre les candidats et le jury (au Kamiza). Ensuite, le Jury prendra place à la table. Il est attendu de lui qu'il maintienne une tenue qui reflète la dignité et le respect envers la discipline pratiquée, le dojo, les candidats et, plus particulièrement, envers la responsabilité dont il est investi. Les saluts aux candidats seront faits à partir de la position assise. Il prendra soin à poser les questions aux candidats de façon audible et prononcée avec une élocution conforme à la phonétique de la langue japonaise.
Le principe d'intégrité qui est élaboré au 4.2.3 du document "Modalités d'Organisation et de déroulement des Examens de Grade d’Aïkido", dans son esprit, s'applique également au Jury examinateur.
Le jury doit se souvenir que les examens, dont il assure le déroulement, ne sont pas des "éliminatoires". Le but est, plutôt, d'établir une évaluation objective du niveau de pratique du candidat au sein de la discipline dans un sens plus large. C'est-à-dire, un Aïkido qui est, aujourd'hui, pratiqué dans tous les pays du monde et qui possède une énorme variété de "styles" qui lui sont propres, inhérents et qui constituent sa richesse unique parmi les différents Budo actuels.
Pour clore la séance d'examen, le Jury se mettra au Kamiza pour un salut formel avec les candidats. Les délibérations auront ensuite lieu à huis clos.
17/03/2014
MICHEL BECART
7e dan Aïkikaï de Tokyo, BEES 2ème degré
Michel Bécart, né le 13 juillet 1946 à Lille, s’est intéressé aux arts martiaux japonais dès l’âge de 12 ans. Il commence par étudier le judo jujutsu avec Maître Jully Philippe et découvre l’Aïkido lors d’une démonstration faite par Messieurs Delforge et Dunière. En 1964, il suit les cours d’Aïkido de Maître Noro au dojo de la gare du Nord puis de la rue Constance à Paris. A l’institut Noro, il rencontre les Maîtres Tamura et Chiba. Michel Bécart suit assidûment ces trois experts qui auront et ont encore aujourd’hui une influence sur sa pratique. Il est élève, élève-instructeur puis instructeur dans cet institut. En 1972, il rejoint Maître Tamura au sein de l’Association culturelle française d’Aïkido (ACFA), qui deviendra l’Union nationale d’aïkido (UNA) puis la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB).
Michel Bécart a aussi travaillé sous la direction d’autres Maîtres, dont Kobayashi, Hikitsuchi, Arikawa et Yamada Senseï. Il a également étudié d’autres arts martiaux tels que le iaïdo, le iaïjutsu, le kenjutsu.
A ce jour, Michel Bécart enseigne l’aïkido à Paris, à l’ACNA, école qu’il a créée en 1980. Il est également Responsable Technique pour l’Union Belge d’Aïkido (U.Be.A.), Fédération ayant la reconnaissance de l’Aïkikaï.
L’ACNA est membre du Sansuïkaï, organisation fondée par Yamada Senseï.
Au cours du Kagami Biraki de l’Aïkikaï de Tokyo qui s’est déroulé le 12 janvier 2014, Michel BECART Shihan a été nommé 7ème dan. Le titre de Shihan lui avait été décerné le 8 janvier 2012 par l’Aïkikaï de Tokyo.
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16/03/2014
Gracie Jiujitsu Yoga and Stretching Methods
Mitsuyo Maéda, judoka japonais du Kodokan, est connu pour avoir été le professeur de Carlos Gracie et donc l'initiateur de la création du Gracie Jiu-Jitsu (également connu sous le nom de Jiu-jitsu brésilien )